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Black Lives Matter, qui a été fondé sur des assises marxistes, a gravi l’autre versant du racisme. Dossier exclusif.

En 2015, le Parti démocrate des États-Unis avait fait parvenir un mémo à ses représentants et sénateurs qui les prévenait de ne pas adhérer à Black Lives Matter (BLM), décrit comme un « mouvement radical ». Or, depuis la mort de George Floyd en mai 2020, ce même « mouvement radical » obtient désormais l’appui sans conteste des mêmes démocrates et de leurs alliés médiatiques.

Maintenant perçu comme un symbole de l’émancipation des Noirs, et même des minorités dans un sens large, Black Lives Matter adhère pourtant à une vision qui a clairement pour but de détruire les fondements de la société occidentale.

Voyons de quoi il retourne.

Une conception utopique de la justice

À quoi aspire Black Lives Matter, au juste? À une société plus égalitaire, diront certains. Réponse trop simpliste. Ce que BLM veut vraiment, c’est une nouvelle Amérique. Une Amérique gouvernée par une version raciale du marxisme et qui deviendrait une sorte de « confédération de groupes identitaires – en particulier de groupes d’identité “racialisés” – où l’autorité morale et les avantages sociaux qui en découlent [seraient] répartis en fonction de la force relative des revendications de chaque groupe face aux préjudices passés et présents ».

Bien que cette description truffée de formules pompeuses nous renseigne en partie sur les fondations idéologiques de BLM, il faut néanmoins fouiller dans ses entrailles pour en savoir plus sur le mouvement. Première précision : BLM fait partie d’une coalition appelée Movement for Black Lives (M4BL), dont une section du site web est consacrée à la montée du « pouvoir noir ». Deuxième précision : M4BL a mis sur pied un projet de loi, le BREATHE Act, qui, s’il était adopté, plongerait l’Amérique dans une utopie des plus sinistres et dangereuses.

Parmi les articles du Breathe Act figurent les propositions suivantes :

  • réduction spectaculaire du budget des forces de l’ordre;
  • suppression des peines à perpétuité et des peines minimales obligatoires;
  • fermeture de toutes les prisons fédérales et des centres de détention pour migrants;
  • suppression rétroactive des infractions en matière de drogue;
  • abolition des bases de données sur les gangs criminels;
  • retrait de la police des écoles;
  • abrogation des infractions juvéniles;
  • fermeture des centres de détention pour jeunes;
  • accès gratuit à l’éducation pour les immigrants sans papiers;
  • réparations accordées aux personnes incarcérées.

Voilà pour la justice. Mais Black Lives Matter, c’est aussi, et surtout, un mouvement dont l’objectif ultime est de rompre avec le capitalisme.

Néo-marxisme à l’honneur

Tout organisme utopique a de fortes chances de faire front commun avec le néo-marxisme. C’est le cas de Black Lives Matter.

Dans un document célébrant son quatrième anniversaire, BLM a été on ne peut plus clair : les « valeurs capitalistes » représenteraient un obstacle à son progrès. Dans une vidéo de 2015 qui a récemment refait surface sur les réseaux sociaux, l’une des fondatrices de BLM, Patrisse Cullors, nous apprend qu’elle et d’autres membres du mouvement sont des « marxistes de formation ». C’est aussi en 2015 que l’une des collègues de Cullors, Alicia Garza, a déclaré que la vie des Noirs ne pouvait s’émanciper dans le capitalisme.

Patrisse Cullors marxiste? Il faudrait qu’elle explique, par contre, comment elle a fait pour se procurer un complexe de 1,4 million de dollars à Topanga, un quartier niché au cœur des montagnes de Santa Monica. Peut-être pourrait-elle aussi expliquer pourquoi elle possède au moins trois autres propriétés, dont un ranch en Géorgie.

BLM, par ailleurs, en appelle à une dislocation de la famille nucléaire et souhaite que la société se libère « de l’emprise serrée de la pensée hétéronormative », une vision purement néo-marxiste des relations sociales. Et que dire de ce paragraphe aperçu dans un article de BLM : « Jusqu’à ce que nous puissions construire un mouvement capable de vaincre le racisme et le capitalisme, jusqu’à ce que les travailleurs de toutes races s’unissent contre les capitalistes et leur appareil répressif, c’est une bonne chose que les patrons, les fonctionnaires du gouvernement et la police qui les protège se fassent rappeler que la vie des Noirs compte à travers une petite fureur prolétarienne ».

Personne ne sera donc surpris d’apprendre que sur sa plateforme originelle, BLM formulait les propositions suivantes : « propriété collective de toutes les ressources, dissolution des banques, redistribution des richesses au moyen d’impôts confiscatoires sur les hauts revenus, gratuité des soins de santé et de l’éducation ».

Et comme Marx et Lénine, Black Lives Matter ne saurait omettre la violence pour parvenir au changement de société qu’il souhaite opérer.

Violence, racisme antiblanc et antisémitisme

Si le Parti démocrate n’a plus peur de s’afficher avec Black Lives Matter, au moins un média s’en est (discrètement) dissocié : le réseau britannique BBC, qui a prohibé le port de « symboles visuels en soutien » à BLM chez ses présentateurs et leurs invités.

Cette sorte de désaveu de l’une des plus grandes bannières de la gauche médiatique du Royaume-Uni projette une image forte, mais n’est pas surprenante pour autant. Car disons-le sans réserve : les manifestations antiracistes du printemps et de l’été 2020, dont la plupart étaient organisées par BLM, ont presque toutes tourné au vinaigre. À propos du pillage des commerces, d’ailleurs, le chef de la cellule de Chicago de BLM avait ceci à déclarer : « Ce sont des réparations […] ». Pour BLM, donc, la destruction des biens privés représente des dédommagements que réclament les Noirs en raison des « préjudices » que les Blancs leur ont causés et leur causeraient encore.

Mais si, d’un côté, BLM déplore les préjudices dont les Noirs ont été victimes, de l’autre, il fait précisément ce contre quoi il se bat en collaborant de près avec l’antisémitisme. À preuve, la proximité du mouvement avec le leader de Nation of Islam, Louis Farrakhan. De mémoire, Farrakhan a fait l’éloge d’Hitler et comparé les juifs à des termites, pour ne citer que ces bavures. Or, suivant les traces du leader noir, Black Lives Matter parle de « nettoyage ethnique », de « brutalité » et de « génocide » lorsqu’il aborde la question des relations entre Israéliens et Palestiniens.

De l’antisémitisme, on passe à la christianophobie et au racisme antiblanc. L’activiste associé à BLM, Shaun King, pour un, souhaiterait que les symboles chrétiens soient éradiqués. « Oui, je pense que les statues de cet Européen blanc qu’ils appellent Jésus devraient également être déboulonnées », a-t-il tweeté. « Ils sont une forme de suprématie blanche ». King n’a jamais tenu de tels propos contre les Musulmans.

Également passé sous silence par les médias démocrates et libéraux : une cofondatrice de la cellule de Toronto de Black Lives Matter, Yusra Khogali, en a appelé au meurtre de Blancs sur les réseaux sociaux. Rien de moins.

Inspiré par des criminels

Faut-il s’inquiéter de la montée du « Black Power » version BLM? Oui, si l’on s’en tient aux déclarations de Patrisse Cullors et d’Alicia Garza qui ont révélé qu’Assata Shakur, alias Joanne Chesimard, les avait beaucoup inspirées dans leur vision du monde. Mais qui est donc Assata Shakur/Joanne Chesimard?

Ancienne militante de la Black Liberation Army, Shakur/Chesimard figure sur la liste des terroristes les plus recherchés du FBI depuis 2013. Entre 1973 et 1977, l’activiste noire a été inculpée dix fois, ce qui a donné lieu à sept procès différents. Elle a été accusée de deux vols de banque, de l’enlèvement d’un marchand d’héroïne de Brooklyn, de tentative de meurtre sur deux policiers de New York et de huit autres crimes liés à une fusillade qui s’est produite dans le New Jersey. Elle a réussi à s’évader de prison et obtenu l’asile politique à Cuba en 1984.

Shakur/Chesimard n’est pas la seule criminelle qui revient dans les discussions sur le mouvement radical. Avant de transférer la gestion de ses fonds à l’organisme Tides, Black Lives Matter avait confié ce travail à Thousand Currents, dont la vice-présidente du conseil d’administration est Susan Rosenberg. Pour ceux qui ignorent qui est Susan Rosenberg, elle avait été membre du groupe révolutionnaire May 19th Communist Organization, affilié, entre autres, au groupe terroriste Weather Underground. Elle avait été reconnue coupable de possession d’armes et d’explosifs et condamnée à 58 ans de prison, mais n’en a purgé que 16 avant d’être graciée par un certain Bill Clinton en janvier 2001.

À juger par l’approche agressive, voire violente de Black Lives Matter, il n’est donc pas étonnant que Nihad Awad, leader du Council on American Islamic Relations (CAIR), une organisation dont on dit qu’elle agit comme façade pour le groupe terroriste Hamas, ait exhorté les musulmans aux États-Unis à prendre fait et cause pour le mouvement.

Or, malgré ces graves entorses à la démocratie américaine, Black Lives Matter peut compter sur l’appui de plusieurs institutions, dont la National Football League (NFL) et le Parti démocrate des États-Unis, et d’entreprises telles que Microsoft, Intel, Airbnb, H&M, Clif Bar, Cisco, Ritz Crackers, Vans Inc., Dropbox et Lululemon.


Sources

Arutz Sheva 7, Breitbart News #1, #2, #3, #4, Conservative Review, Frontpage Mag, Influence Watch, News Punch, The American Mind, The Breathe Act, The Daily Caller, #1, #2The Daily Wire, The Federalist, The Telegraph, The Washington Examiner, Twitter, Wikipedia


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