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À quand un débat en Allemagne et ailleurs en Occident sur la criminalité chez les migrants et réfugiés?

Près d’un demi-million de personnes ont demandé l’asile en Allemagne en 2015, 750 000 l’année suivante. L’ex-chancelière allemande Angela Merkel, voulant surtout exprimer sa solidarité à l’endroit des Syriens dont le pays était en plein milieu d’une guerre, les avait alors accueillies à bras ouverts. Ces réfugiés avaient été autorisés à traverser la frontière avant même que l’on vérifie leurs demandes d’asile.

Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Thomas de Maizière, avait dû admettre qu’il y avait eu « des moments où [son gouvernement] avait perdu le contrôle ». Or, six ans plus tard, son ex-patronne, Angela Merkel, a déclaré que son intervention de 2015 avait été un succès. Les prochaines lignes montrent un portrait plutôt différent de la situation.

Les femmes en danger

À l’automne 2021, au moment où, dans une entrevue, Merkel soulignait le « succès » de son projet de 2015, un demandeur d’asile somalien assassinait trois femmes à Würzburg, dont une mère qui voulait protéger sa fille. L’ex-chancelière n’a jamais commenté la tragédie.

Les crimes violents ont augmenté d’environ 10 % en 2015 et 2016 en Allemagne, une augmentation principalement attribuée aux hommes réfugiés et âgés de 14 à 30 ans, selon une étude citée par le réseau Reuters, un média que l’on ne peut suspecter d’être un suppôt de l’extrême droite.

Justement, fin décembre 2015-début janvier 2016, de nombreuses Allemandes ont été agressées sexuellement par des hommes « d’origine non européenne ». La police criminelle allait confirmer plus tard que le nombre de victimes était de 1 200. Cologne, Stuttgart, Hambourg, Francfort, Dortmund, Bielefeld, Düsseldorf : 1 200 femmes ont été victimes d’agression dans ces villes bien connues, et même ailleurs. Leurs agresseurs : des réfugiés, des migrants, principalement d’origine musulmane.

Depuis lors, les choses n’ont guère changé : en moyenne, deux Allemandes sont violées par des groupes d’hommes chaque jour, d’après les chiffres avancés par la police fédérale (BKA). La même source nous informe que 704 procédures pour viol collectif ont été recensées au cours de la seule année 2020. Un suspect sur deux venait souvent de pays islamiques : Afghanistan, Syrie et Irak, entre autres.

Des meurtres en hausse

Si l’on se fie encore une fois aux propres données du gouvernement allemand, les étrangers en Allemagne sont responsables de plus de 39 % des meurtres commis sur le territoire et de 56,25 % des condamnations pour homicide involontaire. Le hic, c’est qu’ils ne représentent que 12 % de la population allemande. Mais dans les faits, il se pourrait bien que les chiffres soient encore plus alarmants puisque les migrants de deuxième génération ou qui ont récemment obtenu leur citoyenneté allemande ne sont pas comptabilisés parmi les personnes de citoyenneté étrangère.

En Basse-Saxe, autour de 17 % des crimes violents attribués aux réfugiés étaient le fait de demandeurs d’asile nord-africains qui représentent moins de 1 % de la population réfugiée de cet État.

Des exemples :

  • le 6 novembre 2021, quatre victimes ont été poignardées lors d’une attaque contre le train à grande vitesse entre les villes allemandes de Ratisbonne et de Nuremberg. L’agresseur était syrien;
  • les autorités allemandes ont récemment arrêté une ressortissante syrienne de 35 ans soupçonnée du meurtre d’une adolescente retrouvée morte dans la région de Ludwigsburg, en Allemagne, cinq jours après sa disparition;
  • Maria Ladenburger, fille d’un fonctionnaire de l’UE, a été violée, assassinée et jetée dans une rivière à Fribourg en 2016. Son meurtrier était un migrant afghan du nom de Hussein Khavari qui est entré en Allemagne en tant que réfugié en novembre 2015, soit à l’époque où Angela Merkel ouvrait la porte à 1 000 000 de réfugiés;
  • en décembre 2017, un autre réfugié afghan, Abdul D., a poignardé à mort sa petite amie allemande de 15 ans parce qu’elle avait rompu avec lui.

Des inondations exploitées par des pillards étrangers

En juillet 2021, des pays européens, dont l’Allemagne, ont été frappés par d’importantes inondations. Dans ce dernier pays, 180 personnes en sont mortes; les dommages matériels y ont aussi été considérables. Ce que les médias ont préféré passer sous silence, cependant, c’est que de nombreux pillards ont profité de l’absence des propriétaires qui avaient été évacués pour s’emparer de tout ce qu’il trouvait dans les maisons.

Le quasi-silence total des médias vient du fait que 81 % des 145 suspects de ces pillages étaient d’origine non allemande. Ceux-là venaient surtout de la Roumanie, de l’Afghanistan, de la Syrie, de la Turquie et de l’Irak. C’était leur façon de remercier les Allemands de les avoir accueillis.

Malgré ce parcours migratoire semé d’embûches, l’ex-ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a désigné « l’extrême de droite » comme le plus grand danger auquel son pays est confronté. Maas n’a visiblement pas vérifié les statistiques de son gouvernement, citées plus haut, et celles qui montrent que 60,3 % des cas reliés au terrorisme concernent l’islam.


Sources

DW, Jihad Watch, Quantara, Remix, Reuters, Summit News #1, #2, #3, The Guardian, Wikipedia #1, #2

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