La FDA, aux États-Unis, a rendu publiques 11 000 pages de documents qui montrent que des infos ont été occultées.
Des documents récemment rendus publics par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis confirment que Pfizer – et la FDA elle-même – n’avait pas tout dévoilé sur ses essais cliniques pour le développement de son vaccin contre le COVID-19. Le 1er avril dernier, ce sont 11 000 pages de documents qui ont ainsi été publiées par la FDA. Elles ne représentent toutefois qu’un échantillon des 340 000 pages que l’organisme doit rendre publiques après une ordonnance du tribunal.
Ce lot de documents révèle en premier lieu que Pfizer était consciente des réactions qu’entraînait son vaccin chez les plus jeunes. Ce que l’on appelle dans le jargon les « événements indésirables » étaient moins fréquents chez les 55 ans durant les essais cliniques, au contraire des plus jeunes. La pharmaceutique était tout aussi consciente « des préoccupations concernant la myocardite », un phénomène qui a été observé chez les adolescents durant la campagne de vaccination l’an dernier.
Autre révélation percutante : sur le formulaire de consentement que devaient signer les participants aux essais cliniques, on avait indiqué que « les effets du vaccin COVID-19 sur le sperme, la grossesse, le fœtus ou un enfant allaité ne sont pas connus ». Un fait que les autorités sanitaires de la plupart des pays occidentaux ont préféré occulter.
Pfizer savait par ailleurs que l’immunité naturelle était aussi efficace que son vaccin. Les essais cliniques avaient démontré que les personnes ayant déjà été infectées par le COVID étaient aussi immunisées que celles qui avaient reçu les deux doses du vaccin. En d’autres termes, les premiers ne courraient pas plus de risques que les seconds de développer des symptômes graves. Ces résultats tranchent avec le discours préconisé par les autorités sanitaires qui ne juraient que par le vaccin, au détriment de l’immunité naturelle.
C’est une organisation appelée Public Health and Medical Professionals for Transparency, représentant un groupe de plus de 30 professeurs et scientifiques d’universités telles que Yale, Harvard, UCLA et Brown, qui avait réclamé la publication des documents de Pfizer. Au départ, la FDA avait proposé de n’en publier que 500 pages par mois, prétextant vouloir au préalable examiner le dossier en profondeur afin d’expurger « les informations confidentielles sur les affaires et les secrets commerciaux de Pfizer ou de BioNTech ainsi que les informations personnelles relatives à la vie privée des patients qui ont participé aux essais cliniques ».
Un juge fédéral a cependant ordonné à la FDA de les rendre publics d’ici les prochains mois.
Sources