L’affaire fait scandale : même le PDG d’une pharmaceutique a été pris en flagrant délit.
Une opération policière en Espagne a permis de découvrir un réseau de faux certificats de vaccination. L’affaire serait jugée banale si ce n’était de l’identité des fraudeurs : des personnalités du gratin espagnol, dont le PDG d’une société pharmaceutique qui se consacre entre autres à la recherche sur le coronavirus.
Des chanteurs, des musiciens, des vedettes du football, des hommes d’affaires, des politiciens et du personnel médical de haut niveau : tous ont voulu échapper à la seringue du vaccin anti-COVID. Le procédé était fort simple : on ajoutait ces personnes au registre national de vaccination en échange d’une somme d’argent.
Le dernier en date à avoir été inculpé est le président de PharmaMar, José María Fernández Sousa-Faro. PharmaMar est l’une des plus grandes sociétés pharmaceutiques de l’Espagne. Elle mène des recherches notamment sur le cancer, l’Alzheimer et le Covid-19.
Le meneur du réseau était un infirmier auxiliaire en poste à l’hôpital universitaire La Paz, à Madrid. Il aurait permis à 2 200 personnes de se soustraire à la vaccination, pour une facture de plus de 200 000 euros. Chez les personnalités qui ont profité du stratagème, hormis José María Fernández Sousa-Faro, on retrouve Trinitario Casanova, l’un des hommes les plus riches de l’Espagne.
La police espagnole a annoncé qu’elle avait jusqu’à présent procédé à l’arrestation de 15 individus.
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