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Ceux qui visent Soros sont accusés de complotisme, voire d’antisémitisme. Pourtant, l’homme a avoué vouloir tuer la droite.

George Soros a fait beaucoup d’argent : un milliard et demi en une seule journée lorsqu’il avait spéculé sur la livre anglaise en 1992. Cette richesse permet à cet homme engagé de distribuer les offrandes à qui mieux-mieux, mais surtout d’investir dans un avenir où toutes les idées de droite auront disparu.

Car le milliardaire ne s’embarrasse d’aucun compromis : vous êtes avec nous ou contre nous pourrait très bien être sa devise. Et ceux qui sont contre lui passent, en cette époque de post-vérité, pour de dangereux complotistes, ou même des néo-nazis.

À vous pour toujours, les démocrates

George Soros est apparu 56 fois dans les courriels de Hillary Clinton publiés par le site Wikileaks. Pas surprenant donc qu’il ait fait don de plus de 25 millions de dollars à l’ex-candidate présidentielle en 2016 ainsi qu’à d’autres membres du Parti démocrate. Évidemment, Joe Biden et consorts ont aussi eu droit à ses émoluments en 2020.

Cette politique pro-démocrates a cependant été adoptée chez Soros bien avant 2016, lui qui avait misé 20 millions sur John Kerry en 2004. Après tout, l’homme d’affaires n’avait-il pas dit, cette année-là, que le limogeage de George W. Bush était « une question de vie ou de mort »?

Mais depuis quelques années, ce qui intéresse davantage notre homme, c’est le combat mené dans les échelons inférieurs de la politique américaine, plus précisément chez les districts attorneys – ou procureurs – de comtés. À lui seul, Larry Krasner, de Philadelphie, a reçu 1,7 million de Soros en 2018. Krasner, qui flirte avec la gauche néo-marxiste, a fait parler de lui en poursuivant 75 fois le département de police de Philadelphie. Depuis son entrée en fonction, des dizaines de procureurs locaux ont été limogés ou ont démissionné de leur poste, se sentant mal à l’aise de travailler avec un tel opposant aux forces de l’ordre.

L’ancien traducteur du très socialiste Hugo Chavez et actuel procureur du district de San Francisco, Chesa Boudin, a également été soutenu financièrement par Soros et ses organisations. Idem pour Kim Foxx, du comté de Cook, dans l’Illinois, un comté qui a vu le nombre de plaidoyers de culpabilité ou de verdicts dans les dossiers criminels diminuer de 13 % sous le règne de cette avocate de profession.

En Virginie, plus précisément dans le comté de Loudoun, un homme a assassiné sa femme après avoir été libéré de prison en payant une caution de seulement 5 000 $, gracieuseté de la procureure Buta Biberaj. Biberaj avait été élue grâce en grande partie à un don de 659 000 $ provenant d’un organisme chapeauté par la mouvance Soros. En septembre 2021, le mari assassin avait été arrêté précisément pour violence conjugale, mais par chance pour lui, la procureure de Soros fait partie de cette école de pensée pour laquelle la violence conjugale est un problème de santé qui justifie une réponse sociale et non pénale.  

À Los Angeles, Soros a remis 2 250 000 $ à George Gascón, du comté du même nom. En décembre 2020 alors qu’il venait d’accéder à son poste, Gascón a mis en oeuvre son plan visant à dissoudre l’unité antigang de la police de Los Angeles. Résultat : en février 2021, les homicides liés aux gangs avaient augmenté de 266,7 % et les fusillades de 133,3 % à Los Angeles, selon le National Pulse. Les attaques contre des policiers s’étaient également accrues de 300 % au cours des 18 premiers jours de janvier 2021 par rapport à la même période en 2020.

Ce soutien apporté par le Hongrois d’origine à des procureurs d’extrême gauche ne fait pas que des heureux. Même le très progressiste USA Today a souligné en février 2020 la colère des policiers face à l’approche de ces procureurs dans le sillage du mouvement defund the police (définancer la police). Et puisque Soros file le parfait amour avec les démocrates, éjecter Donald Trump du pouvoir a longuement figuré dans ses priorités absolues.

Plus de 80 groupes de défense s’étaient joints à une large coalition se faisant appeler Protect the Results, qui soutenait que Trump représentait une menace pour la démocratie américaine. La coalition était un projet né d’un partenariat entre Indivisible et Stand Up America, deux organisations de gauche fondées en réponse à l’élection de Trump en 2016. Or, tant Indivisible que Stand up America font partie de la Democracy Alliance (DA), financée, entre autres, par Soros.

Une influence politique transfrontalière

Open Society Foundations (OSF); si vous ne connaissez pas encore cet organisme, sachez que c’est le moteur, la locomotive même de l’empire Soros. En 2017, l’homme d’affaires y a transféré 18 milliards de dollars, ce qui représentait alors la majorité de sa fortune personnelle estimée à 24,6 milliards de dollars. La valeur actuelle de la fondation la rend plus importante que la Ford Foundation et la place au deuxième rang des organisations caritatives derrière la fondation du milliardaire Bill Gates, d’après les chiffres du National Philanthropic Trust.

L’OSF a dépensé environ 14 milliards de dollars depuis les années 80; 14 milliards employés surtout à promouvoir des causes « progressistes ». Et qui dit politiques « progressistes » dit ONU et Union européenne. En 2016 seulement, des officiels de l’OSF ont participé à des réunions avec des membres de la Commission européenne à 42 reprises. On dit même que la fondation tiendrait en réserve une liste élargie de 226 noms du Parlement européen; des noms qui constituent, selon elle, des « amis sûrs ».

Mais l’intervention de Soros en milieu politique ne date pas d’hier. En 1995, déjà, il disait en entrevue avoir un accès direct à l’administration Clinton : « Il n’y a aucun doute à ce sujet. Nous travaillons réellement ensemble en équipe », avait-il déclaré. Cette relation avec les Clinton allait perdurer, comme on l’a vu précédemment. En outre, un courriel publié par Wikileaks a révélé qu’en 2011, Soros avait demandé à Hillary Clinton d’intervenir auprès de l’Albanie, ce que Madame avait fait.

En Russie, l’homme fort de l’OSF avait autrefois qualifié, en plaisantant, l’ex-empire soviétique d’« Empire Soros ». Cette période allait d’ailleurs coûter très cher à la Russie. Les membres de l’équipe Soros, qui conseillaient le président Boris Eltsin, ont fini par ruiner l’économie russe, exploitant à des fins personnelles leur accès aux dirigeants de la Russie.

Plus de 100 milliards de dollars, dit-on, auraient quitté ce pays qui, durant ces années post-soviétiques, avait pourtant bien besoin de capitaux. Soros avait même été appelé à témoigner devant le House Banking Committee de la Chambre des représentants aux États-Unis. Le milliardaire avait nié sa culpabilité, mais admis que certains des actifs russes qui s’étaient envolés avaient atterri dans son portefeuille d’investissement. Le président du House Banking Committee, Jim Leach, avait parlé de cette affaire comme étant l’un des « plus grands pillages sociaux de l’histoire de l’humanité ».

Soros a également financé la « Révolution rose » en Géorgie, un mouvement populaire qui a forcé le président Edouard Shevardnadze à démissionner en novembre 2003. Le milliardaire a par ailleurs fourni des millions pour aider au renversement de l’ex-président serbe, Slobodan Milosevic.

Déteste Israël, louange les islamistes et prône l’abolition des frontières

On peut résumer les positions de Georges Soros par cette seule phrase : « Son plan considère la protection des frontières nationales comme un objectif et les réfugiés comme un obstacle. Notre plan considère la protection des réfugiés comme un objectif et les frontières nationales comme un obstacle ».

Ces propos, le milliardaire les avait tenus en 2015 alors qu’il critiquait la gestion de la crise des migrants du premier ministre hongrois Viktor Orbán. Oui, l’homme à la tête de l’Open Society Foundations voudrait bien abolir les frontières.

Mais ce qui irrite le plus ses adversaires, ce sont ses prises de position sur le conflit israélo-palestinien. Juif de naissance, Soros ne s’est jamais gêné pour discréditer la politique israélienne. L’OSF ne s’en cache pas : son objectif est de « contester les politiques racistes et antidémocratiques d’Israël ».

C’est pourquoi l’Open Society finance des groupes en appuie à la cause palestinienne. Au New Yorker, Soros avait ceci à dire : « Je ne refuse pas aux Juifs le droit à une existence nationale; mais je ne veux rien avoir à faire avec cela ». Ces positions lui ont valu une déclaration de dénonciation du ministère israélien des Affaires étrangères en juillet 2017.

Rien d’inhabituel, ici, quand on pense que le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Zarif, avait déclaré en 2018 que son gouvernement avait travaillé en étroite collaboration avec l’Open Society Foundations. 


Sources

Breitbart News, Campagne Québec-Vie, CNN, Discover the Network, Fox News, Israel National News, Les Observateurs, Politico, Rebel News, The American Mind, The Los Angeles Times #1 et #2, The National Pulse #1 et #2, The New York Times, The Observer, The Washington Free Bacon, USA Today, Wikipedia

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