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Hunter Biden serait probablement en prison si son nom n’était pas associé au président des États-Unis.

Fin mars 2021, les médias occidentaux présentaient des extraits de la biographie de Hunter Biden, fils du président américain Joe Biden, appelée tout simplement Beautiful Things: A Memoir. Bien qu’ils eussent souligné les dépendances de l’homme, entre autres au crack, les scribes s’étaient néanmoins assurés de résumer ladite biographie sans dévier de la trajectoire suivie par le principal intéressé.

Mais depuis lors, au moins l’un de ceux-là a bifurqué de cette ligne de conduite : le journal britannique The Daily Mail, qui a mis la main sur le contenu de l’ordinateur portable de Hunter Biden, qu’il avait abandonné dans un atelier de réparation d’ordinateurs à Wilmington, au Delaware, en avril 2019, sans jamais le récupérer. Et le même journal est récemment revenu avec de nouvelles révélations : Hunter « pourrait faire face à des accusations pour avoir transporté des prostituées à travers les frontières de l’État ».

Réputation sulfureuse

On ne peut faire autrement que de s’interroger sur l’oubli de Biden : 103 000 messages textes, 154 000 courriels, plus de 2 000 photos et des dizaines de vidéos faisaient partie du contenu du fameux portable. À partir de ces données, le Daily Mail a pu faire des révélations plutôt juteuses sur la vie tumultueuse du fiston. Et ici, on sort, pour ainsi dire, des sentiers battus.

Selon la biographie officielle, l’homme entretenait une relation extraordinaire avec le paternel devenu président des États-Unis en janvier 2021. Ce n’est pourtant pas ce que démontrent des courriels dans lesquels Hunter Biden abreuve son père d’injures comme s’il était un personnage minable. Le fils, d’ailleurs, avait supplié Joe de se présenter aux élections présidentielles, ce qui, selon lui, allait lui permettre de sauver sa réputation.

Une réputation qui avait été écorchée en 2017 quand les journaux avaient révélé que Hunter fréquentait Hallie Biden, la veuve de son frère, Beau Biden, décédé en 2015. Des révélations qui avaient obligé le père à défendre son fils sur la place publique.

Partouzes, débauche et prostitution

Sexe, drogue et alcool : trois mots qui décrivent à eux seuls la vie de Hunter Biden. Le disque dur de son portable contient des centaines de photos de femmes nues et d’égoportraits qui montrent le personnage tout aussi nu, ainsi que des dizaines de vidéos du même genre. En outre, Biden s’est photographié et filmé à plusieurs reprises alors qu’il se trouvait en compagnie de prostituées, allant même jusqu’à publier ses ébats sur le site Web Pornhub, où il avait ouvert son propre compte.

L’homme se faisait souvent livrer de la drogue dans les chambres d’hôtel, mais également du Viagra, parce que, on le sait bien, les chambres d’hôtel servent à autre chose qu’un simple séjour touristique. Des messages datant du 20 février 2019 indiquent que Biden avait fait venir des prostituées dans sa chambre d’hôtel à New Haven, dans le Connecticut, à l’aide d’une entremetteuse nommée Dianna Pagano. Celle-ci allait être accusée quelques mois plus tard d’avoir dirigé un réseau de trafic de drogue.

Une autre proxénète est apparue dans le décor : Ekaterina Moreva, une Ukrainienne, à qui Biden a remis des chèques déguisés en paiements pour services médicaux. « Des vidéos et des photographies montrent Hunter aidant à transporter ces prostituées à travers les frontières de l’État pour une nuit de débauche », a rapporté le Daily Mail, qui a ajouté que « les dépenses de Hunter pour les escortes ont totalisé plus de 30 000 $ entre novembre 2018 et mars 2019 ».

Un Biden ne va jamais en prison

Malgré sa vie mouvementée, Hunter Biden s’en est toujours tiré à bon compte. Par exemple lorsqu’il a fait l’objet d’une enquête après avoir laissé derrière lui une pipe à crack et de la poudre blanche à Prescott, en Arizona, au moment où il retournait sa voiture de location. Le Secret Service américain s’est mêlé du dossier et le fiston s’en est sorti sans une égratignure.

Ce dernier devait apparaître dans une autre enquête après que son ex-petite amie, Hallie Biden, eut laissé une arme de calibre .38 dans une poubelle à l’extérieur d’une épicerie de Wilmington, au Delaware. Cette arme appartenait à Hunter Biden, mais, encore une fois, celui-ci a pu éviter le fouet de la justice grâce aux bons soins du Secret Service.

Biden a dépensé des sommes faramineuses pour se procurer de la drogue, des prostituées et des voitures de luxe, ce qui a certainement contribué à tarir ses sources financières. À un moment donné, il devait pas moins de 320 000 $ en impôts impayés au fisc américain. Aucune surprise, il n’a jamais été inquiété par la justice relativement à cette affaire.


Sources

Daily Mail, La Presse, Wikipedia

 

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