Sélectionner une page

« Des nations entières pourraient être rayées de la surface de la Terre ».

« Un haut responsable de l’environnement de l’ONU a déclaré que des nations entières pourraient être rayées de la surface de la Terre par l’élévation du niveau de la mer si la tendance au réchauffement climatique n’est pas inversée d’ici l’an 2000 ». Cette phrase servait d’introduction à un article de l’Associated Press du 29 juin 1989.

C’est dire que le discours alarmiste ne date pas d’hier. Cette fois-là, c’était Noel Brown, directeur du bureau new-yorkais du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), qui agissait comme précurseur aux catastrophistes modernes. Pour Brown, les gouvernements disposaient de 10 ans pour résoudre l’effet de serre avant qu’il n’échappe au contrôle humain.

« Alors que le réchauffement fait fondre les calottes glaciaires des pôles, le niveau des océans augmentera jusqu’à trois pieds, suffisamment pour couvrir les Maldives et d’autres nations insulaires », avait déploré Brown dans une entrevue qu’il avait accordée à l’Associated Press.

Il poursuivit : « Les régions côtières seront inondées; un sixième du Bangladesh pourrait être inondé, déplaçant un quart de ses 90 millions d’habitants. Un cinquième des terres arables égyptiennes dans le delta du Nil serait inondé ».

Anxieux, Brown n’épargnait aucun détail dans ses prédictions apocalyptiques : 100 milliards de dollars devront être allongés pour protéger la côte-est américaine; l’évolution des régimes climatiques provoquera des tempêtes de poussière dans les terres à blé du Canada et des États-Unis; la température de la Terre augmentera de 1 à 7 degrés au cours des 30 prochaines années.

Rien de tout cela, évidemment, ne s’est produit.


Sources

Associated Press

Vous aimerez aussi :

Catastrophisme climatique : cinq décennies de fausses prédictions

Fraudes, dérapages et tricheries: quand la science nous berne

Pour faire un don