Deux professeurs ont été suspendus en raison de leurs opinions sur la gestion de la pandémie. La raison? À lire…
En mars 2021, l’Université Laval (UL) adoptait un règlement pour « la protection et la valorisation » de la liberté d’expression, ce qui constituait une première au Québec. On disait alors vouloir prévenir des situations de censure. « L’Université Laval s’engage […] à protéger la libre circulation des idées, même celles qui sont controversées », déclarait-on de ce côté.
Beaux principes, certes, mais qui ont été envoyés aux ordures ces dernières semaines avec la suspension de deux professeurs. Ceux-là ont ont osé sortir du cadre narratif imposé par les élites politiques et médiatiques dans le domaine de la santé. Le premier, Patrick Provost, est biochimiste de formation, professeur titulaire au département de Microbiologie-infectiologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval depuis 2001.
Provost a reproché au gouvernement de la CAQ et aux médias d’avoir cédé à l’hystérie durant la pandémie, ce qui lui a valu d’être suspendu sans solde pour une période de huit semaines. J’en ai parlé dans cet article.
Le deuxième est presque passé inaperçu. Il s’agit du professeur de biologie Nicolas Derome, qui, entre autres, a soulevé de forts doutes sur la vaccination des jeunes de 5 à 11 ans contre le COVID-19. Derome a toutefois commis l’erreur d’avoir cité de faux chiffres sur les cas graves répertoriés chez cette catégorie d’âge. Mais fallait-il le suspendre pour autant? Les deux suspensions ont d’ailleurs provoqué l’ire de certains, même en politique.
Mais pourquoi l’Université Laval est-elle allée aussi loin dans ses décisions concernant les deux profs rebelles?
Une page dédiée à la fondation de l’établissement d’enseignement nous fournit peut-être la réponse à cette question. Dans la section « Nos donateurs corporatifs », on aperçoit les noms de quelques compagnies pharmaceutiques : Merck Sharp & Dohme Corp., GlaxoSmithKline, mais, surtout, AstraZeneca, Johnson & Johnson, Pfizer et Sanofi.
Ces noms vous disent quelque chose?
Sources
24 heures, La Tribune, Le Nouvelliste, Libre Média, Université de Laval #1, #2