Les médias soulignent l’appui de l’Iran envers Poutine, mais pourquoi restent-ils silencieux sur les djihadistes de Zelensky?
Selon l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI), les troupes ukrainiennes seraient assistées au front par une organisation islamiste appelée Ajnad al-Kavkaz, basée en Syrie. Des photographies publiées en ligne montrent l’émir d’Ajnad al-Kavkaz, Abdul Hakim al-Shishani, lors d’une réunion en Ukraine. La nouvelle de son arrivée, alors qu’il était accompagné d’un groupe de combattants djihadistes, est apparue pour la première fois sur des comptes Twitter pro-djihadistes le 10 octobre.
On ne sait à quel point ces djihadistes sont proches du gouvernement de Kiev, mais une autre photographie publiée en ligne exhibe le passeport ukrainien qui a été délivré à Al-Shishani pour la cause.
Ce dernier aurait d’abord combattu les Russes en Tchétchénie avant de se lancer dans la mêlée en Syrie pour « aider et soutenir les révolutionnaires syriens dans la bataille contre la tyrannie de Bachar al-Assad et de son allié le plus proche, Poutine », pouvait-on lire sur un autre message publié en ligne.
Ajnad al-Kavkaz suit une idéologie fondamentaliste islamique d’origine sunnite. D’après ce que l’on en dit sur Wikipedia, l’organisation souhaite répandre l’islam et la charia dans le monde entier, mais son objectif principal serait à court terme d’éliminer la présence russe dans le Caucase du Nord et d’y établir un État islamique.
En Syrie, Ajnad al-Kavkaz s’est jointe à l’Armée de la conquête, qui forme une alliance d’organisations djihadistes comprenant entre autres le Front al-Nosra, l’ex-rejeton d’Al-Qaida en Syrie.
Peu importe les aléas politiques que les gouvernements occidentaux doivent absorber en Ukraine, la tendance du jour est au soutien indéfectible de ces gouvernements à celui de Volodymyr Zelensky. Parmi ces aléas politiques figurent les « alliés » djihadistes, comme on vient de le voir, mais aussi les alliés de l’extrême droite, par exemple le Régiment Azov, une milice néonazie qui se rapporte directement au ministère de l’Intérieur de l’Ukraine.
Poutine a donc ses djihadistes iraniens, Zelensky ses djihadistes tchétchènes et syriens, avec l’extrême droite sur la ligne de front.
Sources