Pour les technocrates, il faut faire la guerre et non l’amour.
Pour certains technocrates de l’environnement, leur devise n’est pas Faites l’amour et non la guerre, mais plutôt Faites la guerre et non l’amour. C’est du moins ce qui est ressorti de la bouche du secrétaire général de l’Organisation météorologique de l’ONU, Petteri Taalas. Pour Taalas, la guerre en Ukraine serait une « bénédiction » d’un point de vue climatique, car elle favorise l’investissement dans les énergies vertes à plus long terme.
« Sur un horizon de cinq à dix ans, il est évident que la guerre en Ukraine va augmenter notre consommation d’énergie fossile », a avancé Taalas. « À plus long terme, cependant, cela [va accélérer] cette transition verte. […] Donc, du point de vue climatique, la guerre en Ukraine peut être considérée comme une bénédiction ».
Il reste que le conflit ukrainien a pour le moment produit un effet contraire à ce que souhaitent des verts comme Taalas. L’Europe est revenue au charbon depuis que l’Union européenne (UE) a interdit les importations de gaz et de pétrole russes. Un projet de construction d’un gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne a même été stoppé.
L’Europe vit une véritable crise énergétique. On demande aux Européens de régler la température ambiante à 19 °C. À long terme, rien n’indique que les politiques vertes vont l’emporter sur le reste. Les énergies éolienne et solaire sont encore aujourd’hui considérées comme peu fiables en comparaison de l’énergie fossile.
Ce qui frappe surtout avec les déclarations de Taalas, c’est que l’on voit bien que les technocrates des institutions internationales sont totalement déconnectés de la réalité et qu’ils semblent ne se soucier aucunement des morts qui accompagnent toute guerre.
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