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Les jeunes Palestiniens apprennent à détester les Juifs grâce à l’aide financière de l’Occident et de l’ONU.

Selon le Jerusalem Post, l’Autorité palestinienne (AP) a renié un accord conclu avec l’Union européenne (UE) qui prévoyait la révision des programmes scolaires en Palestine pour les purger de tout discours haineux à l’endroit, entre autres, d’Israël. L’AP avait ainsi travaillé en tandem avec l’UE pour garantir que les nouveaux manuels scolaires soient exempts de haine et d’appel au djihad, mais c’est tout le contraire qui serait arrivé.

En fait, les Palestiniens ont non seulement maintenu ces manuels en circulation, mais ils en ont produit d’autres, tout aussi haineux que les autres. Par exemple, certains documents enseignent aux jeunes Palestiniens que les Juifs sont « sournois » et « perfides », tandis que d’autres les qualifient de « bras droits de Satan ». Dans des classes de géographie, toute mention d’Israël est interdite.

Le nouveau contenu incite également les jeunes à poursuivre le djihad contre Israël et à expulser les Juifs de la Palestine, mentionnant au passage que le djihad est « l’obligation privée de chaque musulman » et que les « martyrs » qui meurent en tuant des « infidèles » recevront la grâce de Dieu et seront grandement récompensés.

L’ONU au coeur du marasme

Ce discours de haine infligé aux jeunes Palestiniens ne date pas d’hier. L’an dernier, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) avait dû s’expliquer pour avoir lui-même distribué des manuels faisant la promotion du djihad contre Israël. Une porte-parole de l’UNRWA, Tamara Alrifai, avait déclaré que ces manuels n’étaient « pas conformes aux valeurs de l’ONU » et qu’ils avaient été distribués « par erreur » de façon précipitée en période de confinement lié à la pandémie. 

Puis selon un rapport publié à l’été 2021 par l’ONG UN Watch, basée à Genève, plus d’une centaine d’éducateurs et d’autres membres du personnel de l’UNRWA ont promu la violence et l’antisémitisme ces derniers temps sur les réseaux sociaux. Le rapport, intitulé Beyond the Textbooks (Au-delà des manuels), signalait 113 cas où des employés de l’UNRWA stationné à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie et en Jordanie avaient publiquement dépassé les bornes.

Parmi ceux-là figure Nahed Sharawi, professeur de mathématiques à Gaza pour le compte de l’UNRWA, qui a partagé une vidéo d’Adolf Hitler accompagnée de « citations inspirantes » pour « enrichir et éclairer vos pensées et votre esprit ». Un autre, Husni Masri, qui enseigne en Cisjordanie, a défendu des théories du complot antisémites selon lesquelles les Juifs contrôleraient le monde, chercheraient à détruire l’Islam et seraient même derrière le coronavirus.

Du financement de pays occidentaux

Des critiques dénoncent depuis longtemps l’extrémisme qui règne entre les murs de l’organisme onusien. Un extrémisme qui n’a pourtant pas empêché les États-Unis, le Canada et la France de le soutenir financièrement.

Aux États-Unis, l’ex-président Donald Trump, en 2017, avait décidé de couper court au financement de l’UNRWA en raison des controverses qui l’entouraient, mais le socialiste Joe Biden a tenu à ce que ce financement soit rétabli. En juillet 2020, son secrétaire d’État Anthony Blinken avait en effet annoncé que son gouvernement allait accorder une aide de 235 millions de dollars à l’organisme onusien.

Du côté du Canada, les libéraux de Justin Trudeau sont des partisans de longue date de la cause palestinienne, ce qui transparaît dans leurs relations avec l’UNRWA, auquel ils ont accordé 90 millions en décembre dernier. La France a quant à elle versé 20 millions à l’organisme en 2020.


Sources

France 24, Radio-Canada, The Jerusalem Post #1, #2, UNRWA, UN Watch

 

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