Elle n’ira nulle part, mais rapportons-la tout de même : Trudeau est accusé d’avoir tenu des propos haineux.
Un homme d’affaires de la Nouvelle-Écosse, Peter R Mac Isaac, a déposé une plainte au criminel contre le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, aux bureaux de la GRC. « Le 4 janvier, j’ai déposé une plainte officielle en vertu du Code criminel auprès de la GRC d’Ottawa contre Justin Trudeau pour […] discours haineux », a-t-il écrit sur Twitter. « Le numéro de dossier est 2022-13124 […] ».
Dans un autre tweet, l’homme d’affaires a partagé un article qui se rapporte à une entrevue que le premier ministre avait accordée à l’émission La semaine des 4 Julie diffusée au réseau Noovo, durant laquelle il avait qualifié les personnes non vaccinées d’« extrémistes », de « racistes » et même de « misogynes ». La vidéo de cette entrevue a fait le tour des réseaux sociaux et a fait parler d’elle à l’extérieur du Canada. Ce sont ces propos qui ont incité Mac Isaac a porter plainte.
Cette plainte cible en particulier les alinéas 1 et 2 de la section 319 du Code criminel. L’alinéa 1 va comme suit : « Quiconque, par la communication de déclarations en un endroit public, incite à la haine contre un groupe identifiable, lorsqu’une telle incitation est susceptible d’entraîner une violation de la paix, est coupable :
- a) soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans;
- b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire ».
L’alinéa 2 : « Quiconque, par la communication de déclarations autrement que dans une conversation privée, fomente volontairement la haine contre un groupe identifiable est coupable :
- a) soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans;
- b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire ».
Il est cependant peu probable que cette plainte soit jugée recevable par la GRC, mais elle aura eu le mérite de soulever une question : Justin Trudeau est-il allé trop loin dans ses propos?
En novembre dernier, on rapportait à ce sujet que les libéraux avaient basé leur stratégie électorale sur la division au sein de la société canadienne en s’appuyant sur un sondage psychographique qui séparait les électeurs en cinq segments selon leur ouverture face aux mesures sanitaires. Il appert que cette stratégie est encore à l’ordre du jour.
Sources
Gouvernement du Canada, Life Site, Twitter