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À en juger par un récent rapport, tout est peut-être une question de votes.

Les LBGTQ sont partout. Objets de discussions de tous les instants, ils sont de plus en plus présents en politique, dans les séries télévisées, dans le sport, à l’école et même, pourquoi pas, dans l’armée. Mais pourquoi tout ce tapage autour de ce mouvement? La réponse nous a peut-être été fournie par Human Rights Campaign.

Organisation sortie de nulle part, Human Rights Campaign vient néanmoins de publier un rapport dont la conclusion nous dévoile ce qui se cache possiblement derrière l’appui sans réserve de la gauche politique au mouvement LGBTQ. C’est que ce dernier, selon ce rapport analysé par le média en ligne Politico, représente le bloc d’électeurs dont la croissance est la plus rapide aux États-Unis, une constatation que l’on peut transposer ailleurs, entre autres au Canada.

Le rapport révèle qu’en 2030, environ 1 électeur sur 7 sera puisé chez les LGBTQ, mais près de 1 sur 5 en 2040. Aujourd’hui, déjà 11 % de la population américaine en âge de voter s’identifient comme membres de la catégorie LGBTQ. Il est donc risqué pour les partis politiques de se mettre à dos plus d’un électeur sur dix.

C’est pourquoi la gauche politique y voit un intérêt grandissant, d’autant qu’elle se trouve plus proche des LGBTQ sur le plan idéologique que la droite. Et c’est aussi pourquoi elle peut bien se péter les bretelles, car son opération visant à endoctriner les masses, en collaboration avec diverses organisations du même acabit, fonctionne à merveille. Cette opération qui consiste, par exemple, à répéter aux jeunes hommes qu’ils sont en droit de s’identifier comme femmes semble en effet avoir porté ses fruits.

Car aux États-Unis, 27 % des jeunes faisant partie de la génération Z (personnes nées entre 1997 et 2010) estiment qu’ils appartiennent à la catégorie des LGBTQ. Le chiffre est de 16 % chez la génération qui la précède, soit la Y. Beaucoup de ces derniers sont en âge de voter, d’où le jeu de séduction de la gauche politique. « On peut dire sans se tromper que les Américains LGBTQ+ sont — et continueront d’être de plus en plus — un bloc électoral important lors des élections américaines », souligne-t-on dans le rapport de Human Rights Campaign.

Lors des présidentielles américaines de 2020, les électeurs LGBTQ représentaient environ 7 % de l’électorat, soit 1 % de plus qu’aux élections de mi-mandat de 2018. Or, les sondages montrent que la majorité de ces électeurs sont des démocrates. Au Canada, on peut présupposer qu’ils lorgnent du côté des libéraux ou du NPD.

Où se positionneront les partis de droite sur cette question d’ici les prochaines années?


Sources

Politico

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