La Dre Kerryn Phelps, comme d’autres avant elle, a sonné l’alarme sur les effets indésirables.
La Dre Kerryn Phelps n’aurait jamais pu prédire que sa vie allait basculer après avoir reçu ses deux doses du vaccin anti-COVID. L’ex-présidente de l’Association médicale australienne (AMA) vient de rompre son silence sur l’expérience « dévastatrice » qu’elle a subie et qu’elle subit encore après s’être fait injecter le vaccin de Pfizer en 2021.
« Je continue d’observer les effets dévastateurs [des vaccins] un an et demi plus tard », a-t-elle raconté en commission parlementaire. Selon ses dires, elle ressent encore des douleurs d’ordre neurologique, de même qu’elle souffre toujours de perte de l’odorat, de troubles visuels et d’une inflammation musculo-squelettique. « Les diagnostics et la causalité ont été confirmés par plusieurs spécialistes qui m’ont dit avoir vu beaucoup de patients dans une situation similaire », a-t-elle ajouté.
À ces symptômes se sont joints, à la suite de la seconde dose en juillet 2021, une fièvre intermittente, des problèmes respiratoires, une tachycardie et une fluctuation de la pression artérielle. Ces réactions ont été signalées à la Therapeutic Goods Administration (TGA) de l’Australie, mais n’ont jamais fait l’objet de suivis, selon Phelps. Celle-ci a discuté de ses problèmes avec d’autres médecins « qui ont eux-mêmes subi un événement indésirable grave et persistant », mais refusent d’en parler publiquement par crainte de représailles.
Il faut dire que l’Agence australienne de réglementation des praticiens de la santé (AHPRA), qui supervise les 800 000 médecins et spécialistes en Australie, a averti l’année dernière que quiconque cherchait à « saper » la campagne nationale de vaccination contre le COVID pourrait faire l’objet d’une radiation ou même de poursuites.
Le vaccin perd des plumes
Les histoires comme celles de la Dre Phelps abondent. En septembre dernier, un autre médecin réputé, Aseem Malhotra, avait fait une sortie publique au Royaume-Uni contre le vaccin. Malhotra, autrefois promoteur de la vaccination contre le COVID-19, en appelle désormais aux responsables de la santé à cesser d’administrer les vaccins de Pfizer et de Moderna, du moins temporairement. L’homme dit croire que les risques liés aux injections l’emportent sur les avantages.
Se basant sur une étude, le médecin affirme qu’une « nouvelle analyse des données des essais [aléatoires réalisées par] Moderna et Pfizer montre que l’on est plus susceptible de subir un événement indésirable à cause des vaccins que d’être hospitalisé avec le COVID-19 ». Une autre étude, selon lui, a conclu que les risques de crises cardiaques « spécifiquement liées à [un] vaccin, mais non au COVID-19 » se sont révélés une grande source d’inquiétude chez les personnes âgées de 16 à 39 ans.
Malhotra a changé d’opinion sur la vaccination après la mort de son père, le Dr Kailash Chand, qui a subi un arrêt cardiaque six mois après avoir reçu le vaccin de Pfizer. L’autopsie du Dr Chand a révélé que deux de ses principales artères étaient bloquées, alors que, selon son fils, le défunt médecin n’avait jamais montré de signes de problèmes de santé, encore moins de défaillance cardiaque. Malhotra en est venu à croire que la mort de son père était liée au vaccin.
Ce dernier a reçu l’appui de gros noms de chez les experts, tels que Jay Bhattacharya, professeur de médecine et d’épidémiologie à l’Université de Stanford. Bhattacharya est l’un des scientifiques qui ont mis sur pied et signé la Déclaration de Great Barrington dans laquelle ils désapprouvent les mesures sanitaires imposées par les gouvernements, en particulier les confinements.
Le professeur de Stanford est aussi l’un des plaignants dans une poursuite contre la Maison-Blanche accusée d’avoir « violé le premier amendement [de la constitution américaine] en ordonnant aux entreprises de médias sociaux de censurer les points de vue qui entrent en conflit avec les messages du gouvernement sur le COVID-19 ».
La sortie de Malhotra est survenue à peu près au même moment que la publication le 24 septembre dernier d’un article du journal The Atlantic qui raconte la tragique histoire de l’immunologue et éminent chercheur belge Michel Goldman. Le Dr Goldman, qui n’est pas un anti-vaccin, faut-il le préciser, a admis que les injections avaient aggravé son cancer.
Sources
Eric Pilon, News.com, The Atlantic, The Epoch Times, The Washington Times