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Aseem Malhotra, un cardiologue bien connu au Royaume-Uni, se pose des questions. Il n’est pas le seul.

Un cardiologue autrefois promoteur de la vaccination contre le COVID-19 en appelle désormais aux responsables de la santé à cesser d’administrer les vaccins de Pfizer et de Moderna, du moins temporairement. Aseem Malhotra croit aujourd’hui possible que les risques liés aux injections l’emportent sur les avantages.

Se basant sur une étude, le médecin affirme qu’une « nouvelle analyse des données des essais [aléatoires réalisées par] Moderna et Pfizer révèle que l’on est plus susceptible de subir un événement indésirable à cause des vaccins que d’être hospitalisé avec le COVID-19 ».

Il cite une autre étude, celle-là israélienne, qui montre que les risques de crises cardiaques « spécifiquement liées à [un] vaccin mais non au COVID-19 » se sont révélés être une grande source d’inquiétude pour les personnes âgées de 16 à 39 ans.

Cette volte-face du cardiologue est assez spectaculaire puisqu’il était jusqu’à il n’y a pas longtemps un inconditionnel de la vaccination au Royaume-Uni. Mais son opinion a légèrement basculé après la mort de son père, le Dr Kailash Chand, qui a subi un arrêt cardiaque six mois après avoir reçu le vaccin de Pfizer.

L’autopsie a montré que deux des principales artères de Kailash Chand étaient bloquées, alors que, selon son fils, le défunt médecin n’avait jamais montré de signes de problèmes de santé, encore moins de défaillance cardiaque. Malhotra en est venu à croire que la mort de son père était liée au vaccin.

Le médecin a reçu l’appui de gros noms de chez les experts, tels que Jay Bhattacharya, professeur de médecine et d’épidémiologie à l’Université de Stanford. Bhattacharya est l’un des scientifiques qui ont mis sur pied et signé la Déclaration de Great Barrington dans laquelle ils désapprouvent les mesures sanitaires imposées par les gouvernements, en particulier les confinements.

Le professeur de Stanford est aussi l’un des plaignants dans une poursuite contre la Maison-Blanche accusée d’avoir « violé le premier amendement [de la constitution américaine] en ordonnant aux entreprises de médias sociaux de censurer les points de vue qui entrent en conflit avec les messages du gouvernement sur le COVID-19 ».

La sortie de Malhotra survient à peu près au même moment que la publication le 24 septembre dernier d’un article du journal The Atlantic qui raconte la tragique histoire de l’immunologue et éminent chercheur belge Michel Goldman. Le Dr Goldman, qui n’est pas un anti-vaccin, a admis que ce dernier avait aggravé son cancer.


Sources

Eric Pilon, The Atlantic, The Epoch Times, The Washington Times

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